Contreeb

Qui est Contreeb ?

Contreeb aide les marques à communiquer l’impact de leurs produits sur le changement climatique et leur action dans ce domaine. Contreeb apporte une plateforme de calcul de l’empreinte des produits et une certification de financement d’efforts de réduction des émissions de gaz à effets de serre.

Soutien aux consommateurs

Contreeb leur fournit des données simples et chiffrées, objectives et non-réductrices (cf score ou notation) pour quantifier l’impact de leur acte d’achat sur le climat et ainsi éclairer et assumer leur choix.

Soutien aux marques

Contreeb leur fournit une solution clés-en-main et de bout-en-bout pour communiquer sans risque sur l’impact climatique de leurs produits et leurs engagements, sans avoir recours à une prestation de conseil externe longue et coûteuse.

Soutien aux distributeurs (supermarchés…)

En plus d’aider leur marques distributeurs et leurs diverses prestations (ex. livraison…), Contreeb les aide à s’engager sur les produits des marques qu’ils proposent dans leurs rayons et qui n’ont pas (encore) pris d’engagements climatiques.

Pourquoi les crédits carbone volontaires sont-ils si peu chers et en quoi est-ce un problème ?

Quand on parle de “crédit carbone volontaire” on parle d’achat de certificats de la part de personnes ou entreprises qui souhaitent, en dehors de toute contrainte réglementaire, financer l’évitement de l’émission d’une tonne de CO2 (voire sa probable capture à long terme pour les projets de reforestation par exemple). Il y a aujourd’hui un large éventail de projets aux quatre coins du globe et de divers types. Leurs prix à la tonne est assez variable mais la majorité sont situés dans des pays du Sud. Or dans ces pays, le pouvoir d’achat est bien plus faible qu’en occident. Il y est donc beaucoup moins cher d’y éviter l’émission d’une tonne de CO2. En “compensant” au Sud les émissions du Nord, on profite de cette différence de pouvoir d’achat pour s’acheter à un prix dérisoire pour nous un “droit à polluer”. Or la lutte contre le changement climatique implique nécessairement des investissements en occident vu que nous sommes responsables de beaucoup plus d’émissions de CO2 par habitant (en France on est à plus de 11 tonnes par an et par habitant soit plus de deux fois la moyenne mondiale). En occident les efforts de réductions sont beaucoup plus chers. D’ailleurs le montant de la composante carbone sur les produits énergétique (TICPE) vendus en France (cette taxe ne comprennent donc pas les émissions “importées” par les Français) est de 44,6€/tonne de CO2 (ecologie.gouv.fr/fiscalite-des-energies), ce qui est bien plus que le prix de la majorité de crédits carbone volontaires. La volonté de l’État est de passer le cap des 100€/tonne en 2030, et plus encore par la suite, vu que les dernières études estiment les dégâts matériels sur l’ensemble de l’humanité à plusieurs centaines d’euros par tonne émise aujourd’hui (country-level-scc.github.io/).

contreeb-article-ecologie2-credit-photo-agnes-forcade
©Agnes Forcade

Pourquoi la “compensation” est un terme trompeur ?

Aujourd’hui, l’humanité ne dispose pas techniquement de solution pour retirer le CO2 de l’atmosphère rapidement et à grande échelle. La raison à cela est qu’il y a très peu (0.04%) de CO2 dans l’air (mais c’est suffisant pour avoir un effet de serre). Le capturer revient donc à chercher une aiguille dans une botte de foin ! En conséquence les seules réactions chimiques qu’on connaisse pour le faire sont ou bien trop énergivores, elles émettent donc au total plus de CO2 qu’elles n’en capturent, vu qu’on émet du CO2 pour obtenir de l’énergie, même renouvelable (via la construction des installations) ; ou bien prennent trop de temps et d’espace, comme la photosynthèse, qui revient à planter des arbres, qui mettent longtemps à pousser et prennent beaucoup de place.
C’est pour ça que personne ne peut affirmer aujourd’hui pouvoir compenser au sens “d’annuler”, “faire disparaître”, “supprimer les effets”…
Le concept de neutralité carbone, qui certes est le but final de la lutte contre le changement climatique à l’échelle de l’humanité (c.-à-d. toute l’humanité partage la même atmosphère dans laquelle on n’ajoute plus de gaz à effet de serre), n’est malheureusement qu’un concept théorique pour l’instant.

Comment juger de façon objective les actions d’une marque pour l’environnement ?

L’action climatique consiste à financer la transition énergétique sous la forme d’un ou plusieurs projets internes ou externes à la marque. Le montant par produit se calcule à partir de la masse des émissions occasionnées par le produit en le multipliant par un prix à la tonne. Ce prix à la tonne se doit d’être le plus élevé possible, non seulement pour refléter l’étendue des dégâts futurs sur l’humanité occasionnés par une tonne de CO2 dans l’atmosphère (via le changement climatique, donc tempêtes, incendies, zones rendues inhabitables…), mais aussi pour accélérer la transition énergétique, malheureusement coûteuse et urgente.

Peut-on ne pas compter les émissions de gaz à effet de serre de son électricité, si on en achète de la “verte” ?

Pas avec la façon dont on calcule les émissions actuellement. Pour qu’on puisse faire cela, il faudrait que ceux qui achètent de l’électricité “normale” ne prennent pas en compte la part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique dans leur calculs (c.-à-d. qu’ils comptent 100% d’électricité émettrice de CO2), afin de ne pas compter le “vert” deux fois. Or ils ne le font pas.

Quels sont les problèmes de la taxe carbone ?

Elle est très impopulaire tant auprès des particuliers que des entreprises, donc difficile à mettre en œuvre (par ex. les Gilets Jaunes ont réussi à geler son augmentation prévue et les compagnies aériennes ont réussi à en être exonérées). Elle ne couvre pas (encore) les émissions dites “importées” (occasionnées à l’étranger pour fabriquer des produits utilisés en France), or avec la désindustrialisation de la France, la part de ces émissions dans l’empreinte carbone des Français a beaucoup augmenté ces trente dernières années.

Publications similaires